La sérigraphie et la tampographie sont deux techniques d’impression polyvalentes, adaptées à une variété de supports et de besoins.
La sérigraphie est une méthode d’impression qui consiste à utiliser un pochoir pour transférer de l’encre sur différents supports, comme du textile, du papier, ou du plastique. L’encre est appliquée à l’aide d’une raclette, traversant uniquement les espaces prédéfinis du pochoir pour créer des motifs précis. Cette méthode, issue de la Chine ancienne, s’est popularisée en Europe au XXe siècle grâce à l’essor de la production textile. Elle est particulièrement avantageuse grâce à son faible coût pour la production de grandes séries, notamment pour l’impression de vêtements et d’accessoires comme les t-shirts et les sacs.
La tampographie, quant à elle, utilise un tampon en silicone pour transférer de l’encre sur sur divers types de supports, y compris courbes ou texturées. Le motif est d’abord gravé sur une plaque, où l’encre remplit les creux. Le tampon en silicone prélève ensuite l’encre pour l’appliquer sur l’objet à imprimer. Ce procédé est très utilisé pour marquer des objets complexes dans le domaine médical ou automobile.
La sérigraphie est principalement utilisée pour imprimer sur des textiles et des articles souples pouvant être disposés à plat, tels que les t-shirts ou les sacs en polyester, feutre, coton, ou lin. Elle permet de réaliser des impressions de grande taille avec un maximum de six couleurs, ce qui convient bien aux grands supports comme les sacs et parapluies. Cependant, elle est moins adaptée pour des motifs très fins ou pour des petites séries.
La tampographie, en revanche, est idéale pour des objets de toutes formes, grâce à la flexibilité du tampon en silicone qui s’adapte facilement. On l’utilise pour des produits comme les stylos, les balles de golf et les carnets, et elle permet d’imprimer des détails fins comme des petits logos ou des textes.
Tout d’abord, le visuel à imprimer est séparé en différentes couleurs, chacune étant imprimée séparément sur un film transparent. Ces films sont ensuite placés sur des écrans recouverts d’une émulsion photosensible. Lors de l’exposition à la lumière, l’émulsion durcit dans les zones exposées. Ce processus crée un pochoir qui permet à l’encre de passer uniquement là où cela est souhaité.
L’encre est versée sur le pochoir et une raclette est utilisée pour l’étaler correctement sur toute la surface. L’encre traverse les zones ouvertes du pochoir et se dépose sur le support, comme un t-shirt ou une affiche, créant ainsi le motif. Cette étape est répétée indépendamment pour chaque couleur du visuel, chacune étant imprimée séparément avec un pochoir dédié.
Une fois l’impression terminée, les produits passent par un tunnel infrarouge pour sécher et fixer l’encre. Ce processus permet de garantir que le motif résiste dans le temps, même après plusieurs lavages ou expositions aux intempéries.
Le visuel à imprimer est gravé sur une plaque métallique ou en photopolymère.
Cette plaque contient le motif qui sera transféré sur le support. La gravure crée des zones qui serviront de réservoirs pour l’encre, permettant ainsi une application précise du motif.
L’encre est appliquée sur la plaque gravée, puis raclée pour n’en laisser qu’une fine couche dans les zones gravées.
Ensuite, un tampon en silicone prend l’encre de ces zones. Le tampon est souple, ce qui lui permet de s’adapter aux contours du support, qu’il soit plat ou courbé.
Le tampon dépose l’encre prélevée sur le support. Une fois l’encre déposée, elle est séchée, ce qui garantit une bonne adhérence et une résistance accrue de l’impression.
Les différentes encres
Le plastique
Le textile
Le papier et le carton
Le métal
Le verre
La sérigraphie et la tampographie sont largement utilisées dans divers secteurs pour apposer des motifs, des logos ou des informations.
Industrie textile
Goodies et merchandising
Électronique
Emballage
La sérigraphie et la tampographie, bien que similaires en tant que procédés d’impression, offrent chacune des avantages spécifiques selon l’usage envisagé.
Intensité des couleurs : Grâce à l’application de couches épaisses d’encre, les couleurs sont intenses, opaques et durables.
Rentabilité pour les grandes séries : Une fois les cadres réalisés, ils peuvent être réutilisés, ce qui en fait une solution économique pour la production de masse.
Longévité : Les couches d’encre appliquées garantissent une excellente résistance et une tenue durable dans le temps.
Polyvalence des matériaux : Le procédé est adapté à une grande variété de supports et de matériaux.
Temps de préparation : La mise en place est longue, ce qui rend cette technique moins adaptée aux petites séries.
Limitation des détails fins : Les designs très détaillés ou complexes sont moins compatibles avec cette méthode d’impression.
Contraintes de surface : Un procédé principalement adaptée aux supports et surfaces planes.
Idéal pour les formes complexes : Grâce au tampon en silicone, la tampographie peut imprimer sur des surfaces courbes, texturées ou irrégulières.
Précision des détails : Elle permet de reproduire des motifs fins et complexes, avec une très grande netteté.
Polyvalence des matériaux : La tampographie s’adapte à une très large gamme de matériaux.
Rentable pour les petites séries : Avec des coûts de préparation réduits, cette méthode est avantageuse pour les petits tirages.
Surface d’impression limitée : La taille de la zone imprimable est réduite, ce qui restreint l’utilisation de grands formats.
Sensibilité à l’usure : Les impressions par tampon peuvent être sensibles à des usages spécifiques, comme le lavage en machine.
Temps de séchage : Certaines matières nécessitent un temps de séchage assez long.
L’impression numérique est une méthode similaire à sérigraphie et à la tampographie, mais qui ne nécessite pas de longues étapes de préparation. Cependant, elle peut être moins rentable pour des productions en grande quantité et offre parfois une moins bonne tenue des couleurs sur certains supports.
Le laser est une autre alternative, particulièrement adaptée pour les matériaux durs tels que le métal, le verre ou le bois. Contrairement à la sérigraphie et à la tampographie, le laser ne dépose pas d’encre, mais modifie directement la surface du matériau, garantissant une meilleure durabilité. Plus complexe à mettre en œuvre, cette technique présente un coût généralement plus élevé.
Kellersign
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